Pour ses bénévoles exceptionnels et la solidarité entre eux pour soutenir les missions qu'elle porte
admin
#JaimeTonAsso MAAM
La Maison des assos sur Amiens(80), pour accompagner les assos et faciliter la rencontre entre acteurs associatifs et grand public
“On a tous une bonne raison d’aimer les assos !” – Animafac.net
Quelques mots sur le concept de la campagne ?
Cette année, la Grande Cause nationale est consacrée à l’engament associatif et la campagne J’aime ton asso est initiée dans ce cadre. L’enjeu est de montrer ce qu’apporte l’engagement de millions de personnes en France que ce soit dans le champ social, sociétal, économique, culturel… et de faire le pari qu’en réalité les associations sont peu connues par le grand public malgré l’indice de confiance dont elles bénéficient. Nous voulons vraiment faire de cette Grande Cause un moment utile pour les porteurs de projets et les citoyens engagés.
Cette grande cause vise à donner de la notoriété au monde associatif. Le Hashtag #Jaimetonasso vise justement à faire prendre conscience aux gens que chacun d’entre nous a une bonne raison d’aimer une association. Les tweets permettent également de constituer une mosaïque des actions du monde associatif.
Comment allez-vous faire vivre la campagne ?
Nous avons développé des outils qui seront massivement diffusés. Ce dispositif est proportionnel à nos ambitions et à ce que doit être une grande cause. Le spot TV tournera sur l’ensemble des chaines de France Télévision, TF1, France 24, LCP, NT1, Stylia, mais également sur des chaines locales. Le spot est ouvert et peut être repris par tout le monde. Sur les ondes, le spot radio sera repris par les stations nationales comme France Info, France Inter, France Bleu, le Mouv, RFI, tout le réseau des Radio Campus. Nous installerons également plus d’une centaine d’affiches dans le métro. Il pourrait également être visible dans d’autres espaces comme le CNOUS. Enfin, nous allons lancer un partenariat spécial avec Dailymotion.
Outre cette communication, quelles sont les actions prévues ?
Ici, l’enjeu est également de valoriser le monde associatif comme employeur. Il y a entre 7 et 10% des emplois en France qui sont générés par le monde associatif. Nous en parlerons sous différents angles. A ce titre, nous allons lancer en novembre un sondage avec TNS Sofrès qui interrogera les jeunes et les prescripteurs d’orientation sur leur rapport à l’emploi associatif. Le but est de faire le lien entre leurs représentations et la réalité.
Nous travaillons également avec le Salon européen pour l’éducation pour valoriser cette thématique. Par ailleurs, nous lancerons prochainement avec Chorum un prix pour l’emploi associatif de qualité. Nous ne voulons pas avoir un discours idéaliste sur l’emploi associatif mais aborder les réalités du terrain en mettant en avant les bonnes pratiques appliquées par les associations. Enfin, nous développons deux baromètres : l’un sur la perception de l’emploi associatif avec TNS SOFRES pour interroger les représentations des jeunes et de leurs parents au regard de leurs réalités ; un second sur la confiance réciproque entre élus/collectivités et associations avec le Groupe le Moniteur qui sortira lors du Salon des Maires.
L’objectif, ici, est également de valoriser les liens associations / collectivités, notamment en mettant en avant la charte d’engagement réciproque signée avec l’Etat le 14 Février 2014 comme outil de dialogue structurant.
Un dernier mot ?
Utilisez le hashtag #Jaimetonasso !
Plus d’infos sur la campagne et la Grande Cause nationale sur le site officiel.
Bénévole, mais pas que.
Marie-Noëlle Reboulet est une associative « jusqu’au bout des ongles » : ingénieure agricole, elle s’engage depuis trente-cinq ans dans des associations au service de la solidarité internationale. Bénévolement, mais pas seulement.
Déjà à la fac…
Marie-Noëlle s’engage pour la première fois pendant ses études d’ingénierie agricole au début des années 80, auprès d’Amnesty International. Elle rejoint aussi un groupe d’étudiants anti-apartheid et fonde avec eux une antenne d’Artisans du monde à Dijon, qui devient un centre de documentation sur le Tiers-monde. Intéressée par les questions de solidarité Nord-Sud, elle consacre son mémoire de fin d’études à Solagral, une ONG qui s’intéresse aux relations entre l’agriculture et les besoins d’alimentation des pays du Sud.
… puis professionnellement…
Son diplôme en poche, elle commence une vie professionnelle « classique » d’ingénieure agricole, mais ressent rapidement le besoin d’exercer son métier en cohérence avec ce qui l’intéresse. Elle devient salariée d’Artisans du Monde pendant un an, puis reprend des études axées sur le développement et l’économie sociale et solidaire. Elle monte alors bénévolement un projet de développement d’éoliennes de pompage en Mauritanie et au Sénégal, qu’elle va continuer de suivre en parallèle de ses activités professionnelles pendant une dizaine d’années. Elle travaille pendant trois ans pour le Comité français pour la Solidarité internationale (CFSI), puis s’installe à Lille où elle exerce pendant quinze ans dans l’enseignement agricole. Elle y monte un partenariat de jumelage avec un centre de formation au Sénégal, sur des questions d’horticulture et d’environnement. En parallèle, elle est associée à un bureau d’études sur l’énergie éolienne – et continue à suivre le projet de développement en Afrique. En 2007, le bureau d’études est racheté par une entreprise, avec laquelle elle crée une fondation d’entreprise sur les questions d’énergie en Afrique, pour financer des projets non gouvernementaux. Pendant cinq ans, elle s’engage bénévolement pour faire fonctionner cette fondation. …
ça ne s’arrête jamais !
Marie-Noëlle est maintenant engagée auprès de l’association GERES (Groupe Energies renouvelables, environnement et solidarités), basée à Aubagne. Elle en est la représentante à Paris, et apporte son soutien aux démarches de recherches de financement. En parallèle, elle commence cette année un master « Etudes comparatives du développement » à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle n’envisage pas d’arrêter son engagement associatif, parce que « participer au collectif me semble indispensable pour me regarder dans une glace ».
Anna Lentzner, pour Jets d’Encre
Un projet associatif à 14 ans
Monter une association pour gagner la confiance des adultes
En 2010, six collégiens découvrent le parkour dans un film et commencent à s’entraîner dans les rues d’Issoire. Très vite, ils se heurtent au mécontentement des passants, méfiants à l’égard de ces jeunes qui grimpent sur les murs et les rampes d’escaliers. Ils rencontrent aussi des difficultés matérielles : novices, ils se blessent régulièrement et ont besoin d’une assurance. Ils décident alors de monter une Junior Association, un statut qui leur permet de gérer leur projet en toute autonomie, même en étant mineurs. Le projet associatif se révèle très bénéfique dans leurs relations avec les issoiriens. Ils se dotent d’un logo, d’un T-shirt, contactent la presse locale pour faire connaître leur initiative. Le regard des passants change : ce n’est plus une bande qui traine dans les rues d’Issoire mais des jeunes qui s’associent. Ils sont ainsi identifiés par la municipalité ainsi que par les services de polices – qui, après quelques rappels à l’ordre, finissent par avoir confiance en eux.
Un projet qui participe à la vie locale
Le projet se développe progressivement. Grâce à la municipalité qui met à leur disposition un gymnase pour leur permettre de s’entraîner en sécurité, Parkour City Life s’implante dans la vie locale : tous les mercredis, les jeunes issoiriens peuvent découvrir la pratique du parkour et s’entraîner, encadrés par les jeunes de l’association. La Maison Des Jeunes d’Issoire les associe au festival local qui accueille des centaines de jeunes chaque année : l’association y organise des séances d’initiations gratuites.
En passant d’une pratique entre amis à une forme de club local, les jeunes ont gagné en responsabilités. Ils encadrent maintenant une dizaine de pratiquants – dont les plus jeunes ont 14 ans – organisent des sorties, des week-ends pour découvrir d’autres milieux urbains. Tout cela nécessite de l’organisation, un peu d’administratif et de débrouillardise, mais surtout de la maturité pour donner confiance aux plus jeunes et rassurer leurs parents.
Parkour City Life aura quatre ans en novembre. Les plus anciens ont maintenant 18 ans et passent le relais à une nouvelle équipe. La demande des jeunes issoiriens est grandissante : les inscriptions aux séances du mercredi pour l’année à venir ont atteint 20 personnes en l’espace d’une journée. Face à un tel succès, les pistes d’évolution du projet sont multiples…
Anna Lentzner, pour Jets d’Encre
Découvrez le RNJA, l’association qui rend tout cela possible sur http://www.juniorassociation.org/
#JaimeTonAsso VMEH (Visite des Malades dans les Etablissements Hospitaliers)
Parce qu'elle apporte, écoute et chaleur humaine à ceux qui sont hospitalisés.
#JaimeTonAsso Parrains Par’Mille
Je donne une grande partie de mon temps pour Parrains Par'Mille en mettant en relation des enfants avec des adultes vivant à proximité.
#JaimeTonAsso AG2i
Pour son engagement dans le développement durable, le réemploi et le recyclage !