Lancé dès 16 ans dans le bain de l’éducation populaire (en tant qu’aide-moniteur en centre aéré, puis moniteur et directeur de centres de vacances), il est vite sollicité par les Francas, un mouvement d’éduc’pop, pour encadrer des formations d’animateurs. C’est à 21 ans qu’il devient directeur du centre aéré de Montélimar, sans pour autant cesser d’encadrer des colonies de vacances.
La S.A.E.L., Société des Amis de l’École Laïque de Montélimar, le verra vite rejoindre les rangs de ses administrateurs, avant qu’il n’en devienne le président en 1989. Il aura par ce biais été amené à siéger au sein des instances de l’A.U.P.F., et à en devenir président (vous vous y attendiez?) en 2011.
Inutile de rajouter à l’équation les détails de sa carrière à l’Éducation Nationale comme maître d’internat, instituteur, enseignant spécialisé puis directeur dans le secteur médico-social, pour vous faire comprendre qu’il en a vu, de l’éducation populaire, Michel. Finalement, le seul court moment où il aura été absent du milieu associatif aura été ses deux courtes années de service militaire en Tunisie.
Aujourd’hui, il partage son quotidien entre l’animation de l’Université Populaire de Montélimar, des interventions dans le secteur médico-légal ou des formations informatiques, la vie statutaire de l’A.U.P.F. et, s’il reste du temps, un peu de vélo. C’est que ça en prend, du temps, de gérer cette association de plus de 600 adhérents, issus de quelques 80 associations (Université du Temps Libre, Université pour Tous, Université Inter-âges…) qui prône le partage des savoirs et l’oubli des à priori.
Mais cet emploi du temps est aussi chargé qu’une 2CV un jour de départ en vacances, et les périodes de bourre lors des colloques de l’A.U.P.F. (prochain colloque à Vichy, d’ailleurs!) commencent à peser. Michel Garde en est à son dernier mandat, et n’aurait théoriquement plus de responsabilité associative fin 2017.
Théoriquement. Il pourra peut-être enfin se remettre au vélo !
Baptiste Sanchez